Cité scolaire Gaston Crampe: patrimoine artistique, les "Pyramides"

Publié le par Jacqueline Nalis

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Cité scolaire Gaston Crampe: patrimoine artistique, les "Pyramides" Deux oeuvres artistiques dues au 1% culturel à la fin des années soixante au lycée Gaston Crampe d'Aire sur l'Adour dans les Landes
  

 
*  Le Jardin minéral dit "les Pyramides" de Janine Tassy,
Francis Burette et Jacqueline Hureau:
 
 
 
* et La tapisserie de Bissery:

 
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Le jardin minéral dit "les pyras" avec au fond,  les galeries du patio initial puis les internats:

 
Côté salles de cours:
 
Vu du haut de la galerie est:
 
Plaque signature sur le dallage: 
Fiche technique:
 

"Les Pyramides", ou "Les Pyra", selon les élèves.
Nom du projet d'origine:
Le Jardin minéral
 

Auteurs:

Trois artistes, anciens élèves des Beaux-Arts de Paris, de l'atelier Henri-Georges ADAM :

- Francis BURETTE né à Denain (nord) en 1930, sculpteur,
- Jacqueline HUREAU née à Paris en 1935, peintre, conceptrice du dallage,
- Janine TASSY née à Bordeaux en 1931, sculpteur, chargée de répartir les émoluments.
Les deux sculpteurs ont conçu la maquette au 1/50ème, dans l'atelier de J. Tassy et celui 
de F. Burette, courant 1966 ; elle fut terminée le 23/01/67 pour la présentation à la commission du 1%.

 

 

Financement:

Le 1% culturel selon la loi du 18 mai 1951 qui prévoit que 1%  du montant des travaux effectués par l'Etat à l'occasion de la construction de bâtiments publics doit financer la réalisation d'une œuvre d'art contemporain spécialement conçue pour le lieu considéré.

 

Matériaux et techniques:

Volonté des artistes de choisir des matériaux du pays.

Construction des sculptures sur un sol en béton. Parois en briques de 0,22m d'épaisseur, chaînées intérieurement tous les deux mètres par des murs de refend en briques pleines. Toitures des formes réalisées en dalles de béton armé sur coffrages perdus. L'ensemble repose sur les murs intérieurs et les parois. Dallage en briques et galets de l'Adour.

Date d'édification: 8 mois échelonnés de 1967 à 1969.

Briqueteries: Maison Gelis à Toulouse, maison Dussarté à Villeneuve de Marsan, Céramique du Sud-ouest à Gabarret, maison Delomier à Tourtoirac.

Dallage: Etablissements Delbigot à Sainte Livrade sur Lot.


Description:

Grands volumes de terre cuite sur une surface de 42m x 37,50m = 1575 m2.

- hauteur maximale : 3,50 mètres.

La construction de cet ouvrage a nécessité l'emploi de 110.000 briques.

Ensemble conçu comme un rayonnement de formes dont les points de départ supportent la toiture et qui s'abaissent progressivement en se gauchissant vers le point riche de la composition assuré par une sphère en laiton dont l'implantation est légèrement décentrée. Dallage inspiré du principe de cloisonnement propre au vitrail: galets cernés de briques par Jacqueline Hureau.
Contraintes initiales imposées par Pierre Sirvin, l'architecte du lycée: travailler sur le patio entouré de galeries tenues par des poteaux de béton et les cacher.

Les artistes ont cherché à offrir un espace de calme où les lycéens peuvent à leur gré se reposer, demeurer et rêver.


Type d'oeuvre:

Une oeuvre "in situ", une oeuvre"sur place": il ne s'agit plus tout à fait d'une sculpture, elle doit devenir "pénétrable". La sculpture se libère du socle et investit un espace spécifique. Elle ne peut exister sans ce lieu. Elle échappe aux contraintes traditionnelles de l'exposition.

 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  De l'art d'habiller les poteaux de soutènement du patio initial
  
Briques en strates horizontales
 
Vue prise depuis la médiathèque du CDI 
 
 Vue depuis l'agora, ex réfectoire
 
Des trésors au lycée

   

La Cité scolaire Gaston Crampe d' Aire sur l'Adour  recèle des trésors méconnus. En voici deux que nous côtoyons tous les jours et qui appartiennent au patrimoine artistique. Si avec ses 1500 mètres carrés, l'espace dit "des pyramides" est incontournable, la tapisserie du hall d'accueil est plus discrète. Le CDI du lycée a rassemblé des éléments permettant de mieux les voir et de mieux les connaître.

 

Origine et financement: le 1% culturel:

Ces deux  oeuvres ont pu être acquises grâce à la loi du 18 mai 1951 qui prévoit que 1%  du montant des travaux effectués par l'Etat à l'occasion de la construction de bâtiments publics doit financer la réalisation d'une œuvre d'art contemporain spécialement conçue pour le lieu considéré.

 

Date de création: la fin des années soixante:

La Cité scolaire a été bâtie de 1965 à 1971. Les galeries extérieures datent de 1967 et 1968.

Des témoins de la construction du lycée se souviennent de trois jeunes artistes des Beaux-Arts de Paris qui ont travaillé deux ans de 1967 à 1969 sur ce projet dont le thème initial était "Le jardin minéral".

En ce qui concerne la tapisserie, nous n'avons pas réussi à savoir de quand elle date vraiment mais son style appartient à la même époque.De plus les références qu'elle porte au dos n'ont été rendues obligatoires qu'en 1968.

 

"Les Pyramides ":  les auteurs retrouvés ...

  C'est lors d'un TPE (travail personnel encadré) d'élèves de terminale arts plastiques que l'on a retrouvé les auteurs tout simplement en tapant sur internet les noms inscrits sur la plaque signature apposée au sol de l'espace sculpté: "Tassy, Burette, Hureau…"
 

Jeannine Tassy répond par mail à la demande d'information des élèves en décembre 2000:

 
 " ...spécialisés à l'époque dans l'art monumental, nous avons été désignés par l'architecte du lycée, Monsieur Pierre Sirvin"  et le sculpteur Henri-Georges Adam, pour réaliser une oeuvre d'art à l'intérieur du patio car le projet était trop  important pour une seule personne. 
"J'ai dû former une équipe avec deux confrères dont j'appréciais le travail.La principale contrainte qui nous a été imposée consistait à cacher les piliers de soutien de la toiture du patio. A partir de là, nous avons imaginé d'englober les piliers dans les formes d'une composition destinée à paraître comme supportant la toiture. Ces formes résolument courbes ont été développées vers un point décentré de la composition, sorte de coeur de l'ouvrage, figuré par une sphère en laiton martelé"
 
 La boule de laiton martelé a été exécutée par les deux sculpteurs : Francis Burette et Janine Tassy, dans l'atelier de F. Burette, à Champigny-sur-Marne.

 Cela nous a permis de créer un espace déambulatoire générateur de perspectives ouvertes sur l'environnement paysager. Au dire de l'architecte, l'ensemble dégagerait une certaine intensité dramatique.

C'est donc un décor minéral, un vêtement tissé à même le sol, à l'aide du matériau brique, que nous avons choisi pour sa souplesse de mise en œuvre, sa coloration et sa conformité avec certains habitats traditionnels du grand Sud-Ouest. (La majeure partie de la fourniture vient de briqueteries toulousaines.)

Le sol en galets de l'Adour et briques représente une sorte de circonvolution stellaire destinée à relier les formes entre elles. Si l'œuvre en briques a été imaginée et construite  par Francis Burette, Jacqueline Hureau et moi-même, la conception et la réalisation du pavement de galets de l'Adour cloisonnés de briques est l'œuvre de Jacqueline Hureau.

J'ajouterai que nous avons fait ce travail difficile et hasardeux dans sa nouveauté avec enthousiasme et foi sans douter un seul instant du bien-fondé de cette démarche (privilège de notre jeunesse d'alors…) en souhaitant que l'étudiant "utilisateur" de l'ouvrage trouve là l'occasion de faire fonctionner son imaginaire.

Il me semble que nous avons partiellement réussi si j'en crois le nom de PYRAMIDES par lequel vous l'avez identifié et qui est, par sa trouvaille même, le prolongement de la création initiale…"

 

Sur le site internet de la Biennale de Paris, on trouve quelques renseignements sur les trois artistes. Ils appartiennent en 1961 à l'atelier Henri-George Adam de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, un atelier qui porte le nom d'un sculpteur, cartonnier de tapisserie et graveur célèbre.

 Ils sont décrits comme  travaillant "sur des formes en apparence dissemblables, groupées en architecture, laissant surgir aux points riches la sculpture, ceci pour que le spectateur, invité à une circulation intérieure provoquée par le dépaysement poétique devienne acteur."

 La boule de laiton martelé et le pavement de galets de l'Adour cloisonnés de briques à la technique d'inspiration vitrailliste de Jacqueline Hureau
 
 

Le Jardin minéral aujourd'hui:

Les pyramides suscitent toujours l'intérêt aujourd'hui: l'intérêt de ceux qui  les découvrent d'abord, et celui de ceux qui y vivent.

A l'extérieur, on ne les oublie pas: en 2004, la Direction de la Culture du Conseil régional d'Aquitaine les recense, le groupe Gelis qui a fourni les briques leur consacre un article dans leur magazine Terracotta en 1991…

A la rénovation du lycée, au début des années 2000, on a  respecté le plafond de la galerie du patio, laissé dans sa peinture d'origine, pour garder toute son authencité à un site classé.
 

  Vers les ateliers
 
  
La boule, autrefois mobile, a été récemment fixée,  elle fait l'objet de superstitions liées aux résultats du bac: celui qui la fait tourner serait sûr de redoubler...aujourd'hui encore, les élèves  évitent  de la toucher...!

  Les pyramides: construction

Nous avons la chance de pouvoir contacter Jeannine Tassy qui évoque avec plaisir son travail au Lycée Gaston Crampe et la création de son Espace sculpté, voici ce qu'elle dit des aspects techniques de la construction:

"-Comment sont faites ces pyramides? Non, elles ne sont pas pleines mais creuses, bâties comme une maison avec des murs de refend en briques tous les deux mètres, des coffrages et une armature de grillage et de ciment. D'après les maçons, cela ne devait pas tenir mais cela a tenu et nous, nous le savions.
On a quand même été jusqu'à sept sur ce chantier, tous des Beaux-Arts.
 Il a fallu 110 000 briques, je le sais, je tenais les comptes, c'est moi qui les réceptionnais et il fallait les porter, c'était quelque chose de dur physiquement vous savez.
Nous étions en pension soit à la Palombière, soit chez Pierrette dans la côte du Mas, ou en face du garage.
Nous nous sommes beaucoup inspirés des maisons locales en  galets de l'Adour et de l'appareillage de briques de la façade de l'église Sainte Quitterie, nous tenions à ne pas nous couper de l'environnement, dans une démarche simple mais subtile, c'est très beau Sainte Quitterie, une merveille.
Nous essayions de retrouver les couleurs de l'église, on choisissait des briques de rebut, trop cuites, diversement colorées, et on voulait de créer un aspect mosaïque, avec des cassures, cela prenait un temps fou. Mais nous n'avons jamais pu retrouver la couleur du ciment de sainte Quitterie. Il a fallu faire avec du gris.
J'en garde de très bons souvenirs, cela a duré deux étés, le contact était très bon avec le personnel agents, ils voyaient qu'on était comme eux, les relations étaient plus incertaines avec le proviseur ou le personnel enseignant, même le professeur de dessin. On cassait la routine, on surprenait, on nous faisait sentir que la question se posait de savoir de quel droit nous faisions cela. Mais nous, en artistes, nous pensions qu'un jour on trouverait la personne pour qui cela a été fait, et si vous me dites que les élèves y vivent, s'y reposent, y bavardent, le trouvent beau, se l'approprient, je suis contente, cela a été fait pour cela."
 ..................
 "Peu de gens savent qu'il y a des oeuvres d'art à l'intérieur des bâtiments scolaires. Ce mécénat d'État qu'est le 1 % a été providentiel pour de nombreux artistes. Il a permis de faire reconnaître la place de l'artiste dans la vie publique. La société lycéenne d'Aire sur l'Adour semble y avoir été sensible en intégrant l'oeuvre dans son quotidien. C'est pour moi une grande satisfaction.

Je suis très reconnaissante aux membres du personnel du lycée d'avoir pris grand soin de cet ouvrage.

Pour ce qui concerne mes collaborateurs, je les ai perdus de vue. Ce compagnonnage d'inspiration médiévale a été un moment exceptionnel dans notre vie. À l'achèvement des travaux à Aire, chacun de nous a repris sa liberté."

 


 

 

 

 

 

Construction des pyramides du lycée Gaston Crampe d'Aire sur l'Adour dans les Landes:

Photos transmises par madame Janine Tassy:

 
Maquette:

 

  Les formes ont été tracées au sol selon un plan quadrillé d'après maquette. La première rangée que l'on voit correspond à la hauteur du dallage sol. 

L'entreprise qui a exécuté le dallage d'après le dessin de J. Hureau est l'établissement Delbigot à Sainte Livrade sur Lot.

 

 

 

 

 

 

  Scan 9[2]

 

   La boule de laiton martelé a été exécutée par les deux sculpteurs : Francis Burette et Janine Tassy,

  dans l'atelier de F. Burette à Champigny-sur-Marne:

 

Scan-17-3-.jpeg 

 Francis Burette dans son atelier (photo transmise par la famille de l'artiste) 

 

 

 

 

Scan-14-1-.jpeg

Janine Tassy

 

 

 

 

D'autres espaces sculptés par Janine Tassy dans le sud-ouest:

 

 

 

 

 

 

 

 

 Blanquefort:

 

 

 Marmande: "3 fleurs d'architecture"

 

 Saint Pierre du Mont:

 

 

 




 

 
Cité scolaire Gaston Crampe d’Aire 
*Patrimoine artistique : notre tapisserie d'Aubusson
La tapisserie d'Aubusson signée Bissery:


Elle mesure 1 mètre 20 de hauteur et 2 mètres 60 de longueur.
Si on la retourne sur l’envers, on apprend qu’il s’agit d’un « article contrôlé woolmark, velours pure laine vierge".
D’emblée, par son style, on sait que la tapisserie date du milieu du 20°siècle et qu’elle appartient à l’école de Lurçat, artiste peintre et cartonnier (1892-1969) qui a renouvelé les prestigieuses tapisseries d’Aubusson que l’on tisse sans discontinuer depuis 600 ans dans le nord-ouest du Massif central et où Braque, Léger, Miro, Picasso ont fait, aussi, réaliser certaines de leurs œuvres tissées.


Le Lycée Gaston Crampe a été bâti à la fin des années soixante. A cette époque, Malraux, ministre de la culture de 1959 à 1969, mène une politique de promotion de l’art et des artistes qu’il soutient par la commande publique. C’est l’époque du « un pour cent », des dotations d’état, d’où sans doute la provenance de notre tapisserie?

Notre tableau porte deux signatures dans le tissage: d’abord à gauche «J. F.», la marque du lissier, l’artisan qui a réalisé le tissage, ici Jules Flipo, artisan de bien d'autres tapisseries d'Aubusson à la même époque. A droite, on peut lire le nom de l’artiste qui est l’auteur du carton, du dessin, d’après lequel est fait le tissage : « Bissery ».
Jean-Claude Bissery est un nom que l’on retrouve sur le site internet du Musée de la tapisserie à Aubusson, dans la Creuse. Ce nom y est associé à égalité avec celui de Picart-Ledoux. Tous deux furent professeurs de l’Ecole nationale d’art décoratif d’Aubusson. Picart-Ledoux (1902-1982) est un dessinateur peintre et cartonnier de renommée internationale, comme Lurçat dont il fut le successeur.
On peut supposer que Bissery est leur successeur. On sait, par internet, que Bissery ,comme eux, a été professeur à l’Ecole nationale d’art décoratif d’Aubusson dans les années 1960 et 1970 et qu’il fut aussi peintre et cartonnier.

Dans la tradition des verdures d’Aubusson, notre tapisserie a pour sujet principal la nature et le végétal.
Sur fond de nuit étoilée, une forêt de feuillus centrée sur un arbre plus grand que les autres. Il occupe presque tout l'espace mais ne déborde pas, cime et branches tronçonnées au besoin, sans doute une contrainte pratique du tissage. Dans les frondaisons de cet arbre, allongé dans un hamac en croissant de lune, un homme s’étire, bras repliés sous la tête, visage serein et heureux. Bonheur et paix au paradis terrestre ?
Cette vision confiante et optimiste du monde, ce langage plastique sont dans le sillage et la philosophie des œuvres de Lurçat.
Notre tapisserie, c’est son destin, …fait tapisserie … Pour une fois, arrêtons-nous sur elle, regardons-la aussi, mieux et autrement, comme on l’apprend, par exemple, dans nos sections d’arts plastiques.

 
Envers de la tapisserie: trame verticale de la haute lisse?

 

Autres tapisseries de Bissery trouvées sur internet, en particulier sur des sites de vente: 

 Tapisserie MUSIQUE CHAMPETRE . Pays d'origine : France. Excellent état. Largeur : 166 mm, hauteur : 106 mm. Nombre d'objets : 1.
Tapis laine de Jc Bissery - atelier Robert Four; exemplaire signé, N°2 sur tirage limité de 100.

 

Photo : Propose à vendre Tapisserie MUSIQUE CHAMPETRE

Photo : Propose à vendre Tapisserie MUSIQUE CHAMPETRE

 

TAPISSERIE AUBUSSON SIGNE JC BISSERY
 
 
  ASTREE
Tapisserie en laine, atelier Le Mur du Nomade, Robert Four
112 x 202 cm. (44 1/8 x 79 1/2 in.)
Signée JC Bissery en bas au centre, portant une étiquette de la manufacture au revers et numérotée 45/100  Tapisserie jacquard, d'après le carton de JC. Bissery, manufacture JFD (Jules Flipo), fond noir décor d'un soleil et d'oiseaux.0, 80 x 2, 00 m ...

BISSERY Jean-Claude - Tapisserie au décor de sous-bois

BISSERY Jean-Claude
Tapisserie au décor de sous-bois

Signée J.C Bissery dans la trame
83 x 178 cm


 





Jean-Claude Bissery, Tapestry tilted Moyen age       Artiste   Jean-Claude Bissery Titre   Tapestry tilted Moyen age Média   wool Taille   72,5 x 40 in. / 184,2 x 101,6 cm. Édition   19/100 Divers   Inscribed Vente de   Susanin's: Saturday, August 19, 2006





  Tapisserie de Bissery 

 

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 Auteure du site, recherches, correspondance, documentation, photos, rédaction, saisie:
Jacqueline Nalis, professeure-documentaliste, Lycée général et technique Gaston Crampe, Aire sur l'Adour, 40800
mars 2009

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